"Il y a eu une amélioration incontestable de la cantine au cours des quarante dernières années", relève Nathalie Mons, présidente du Cnesco. "Le problème, c'est que tout le monde n'y a pas accès". Or ce service semble "crucial pour les enfants, notamment les plus défavorisés", à plus d'un titre : "des déjeuners nourrissants et équilibrés ont un impact sur la capacité de concentration des élèves", le recul de l'obésité ou des absences liées aux maladies, mais la cantine constitue aussi "un lieu de socialisation". En moyenne au collège, les élèves issus de familles défavorisées sont deux fois plus nombreux (40% d'entre eux) à ne pas manger à la cantine que ceux issus de familles favorisées (22%) et très favorisées (17%).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire