lundi 4 décembre 2017

La destruction de l'hôpital public est programmée

Les salariés des hôpitaux publics cumulent contraintes et pénibilités de tous ordres. Avec des risques non négligeables pour leur santé.
Un travail stressant, des moyens humains insuffisants, des risques d'agression.
Près d'un quart des agents n'ont pas 48 heures de repos consécutives au cours d'une semaine.
Ils interrompent davantage la tâche en cours pour une autre non prévue et doivent se dépêcher pour faire leur travail (56% des soignants, 54% des administratifs). Une fragmentation et une urgence qui jouent au détriment de la relation avec les patients et les famille.
Les soignants estiment ne pas avoir assez de collègues pour effectuer correctement leur travail.
Agression verbale ou physique de la part du public mépris ou déni de reconnaissance du travail.
Les salariés de la fonction publique hospitalière travaillent souvent debout, se déplacent à pied, portent des charges… Ils sont exposés à des agents biologiques et des produits chimiques toxiques, surtout les soignants.
De nombreux soignants jettent l'éponge avant l'âge.

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