lundi 14 décembre 2020

France : infection nosocomiale à l’hôpital.

Les agents de bio nettoyage des sociétés privées ont 6 minutes pour désinfecter une chambre dans le meilleur de cas si elles ont la chance de trouver un balais. Si les agents ne sont pas content ils sont virés du jour au lendemain.


 

mercredi 2 décembre 2020

La chute vertigineuse de l'hôpital.


La chute vertigineuse de l'hôpital.
- Hôpital public : mensonge diagnostique, contamination des soignants ? -
C'est de notre faute.
Macron l'a dit le 6 octobre 2020 : "Ce n’est pas une question de moyens, mais d’organisation". Quand la parole émane du Chef de l'Etat, alors en visite dans un hôpital parisien qui se prépare à la seconde vague, on s'indigne en cœur, les soignants, l'opposition, et sans doute une partie de la population. Macron ne fait là que traduire dans une parole publique assumée, ce qui se joue en plus petit comité dans les hautes instances qui resserrent peu à peu les cordons de la maigre bourse allouée à l'hôpital public.
Je suis psychiatre dans le service public. Mon hôpital se meurt, comme tant d'autres CHS et EPSM. Peu à peu il se vide de ses forces vitales : les soignants. Au nom de l'organisation, de la réorganisation, de la restructuration, de la polarisation, de la mutualisation, on meurt. Plus on organise, moins il y a de soignants. Plus la pénurie s'installe, plus on se réorganise. Pour animer un semblant de ce qui était le service public, on crée des dispositifs.
Des outils innovants.
Des équipes mobiles.
Des filières.
Des plateformes.
L'ARS commande des produits aux établissements, que ceux-ci s'empressent de livrer, à moyens constants. Mon hôpital agonise, mais il a tous les dispositifs innovants à la mode et pile dans le champ lexical de la novlangue. L'ARS peut se réjouir, nous sommes de bons petits soldats, nous honorons les commandes, nous sommes en ordre de bataille.
Examinons le champ (de la bataille).
D'un côté, les patients, de plus en plus nombreux, de plus en plus précaires : psychiquement, affectivement, socialement, économiquement, professionnellement.
De l'autre, pas "contre", mais faisant face, les soignants, de moins en moins nombreux, de plus en plus précaires : théoriquement (appauvrissement majeur de la formation, disparition progressive des espaces de travail commun), socialement (collectif malmené par la recherche permanente du chiffre), professionnellement (soignants bringuebalés de services en services, de renfort en suppléance).
Depuis que je suis arrivée sur mon poste il y a une dizaine d'années, il y a eu deux restructurations majeures : une polarisation des secteurs puis une seconde repolarisation. En 2020, nous avons des pôles gigantesques, pléthore d'équipes mobiles... et pas de soignants. Il n'y a plus de psychiatres pour voir les patients. Il n'y a plus d'infirmiers pour écouter les patients. Il n'y a plus de secrétaires pour donner les RDV aux patients. Il n'y a plus de médecins pour les chefferies de pôle et de service. Il n'y a plus de cadres de santé pour encadrer les équipes. On tourne à vide dans nos jolis dispositifs cache-misère issus de la sacro-sainte réorganisation.
En revanche, ce qui tourne à plein, ce sont les lits d'hospitalisation. Pour mieux fonctionner nous a-t-on dit, pour vaincre nos problèmes d'organisation, il faut fermer des lits. On fera le virage ambulatoire, avec tous ces lits fermés, nous a-t-on dit. Une centaine de lits a disparu, depuis que je suis arrivée dans mon hôpital psychiatrique. Il n'y a pas un soignant de plus pour l'ambulatoire. On dirait que l'on a raté le virage et peut-être même que l'on en a perdu quelques-uns dans le fossé. Encore un problème d'organisation, sans doute.
C'est de notre faute.
Le 6 octobre, tous en cœur, on s'est offusqué de la parole présidentielle. Cette parole pourtant, elle infuse insidieusement. Malgré nous, nos convictions politiques, nos observations sur le terrain, on se laisse gagner par la novlangue néolibérale et ses effets pervers. Ainsi j'entends l'autre jour, sur une plateforme parmi d'autres, sur un dispositif innovant précipitamment installé contre l'avis de TOUS les psychiatres de mon hôpital, une infirmière dire "il y a un problème d'organisation". Comprendre : c'est de notre responsabilité si ça ne fonctionne pas et non pas la dure réalité : on ne peut pas, on ne peut plus accueillir tous ceux qui ont besoin de soins psychiatriques. On ne peut plus, on n'en a plus les moyens. J'entends encore un jeune cadre dire les "dysfonctionnements" d'un CMP... qui a "perdu" deux infirmiers... du fait de la réorganisation.
Alors je me questionne : pourquoi les soignants acceptent-ils, s'approprient-ils malgré eux, ce discours politique ? Naïveté ? Effet protecteur contre la détresse de ne pouvoir accueillir la femme et l'homme en souffrance ? "L'organisation" n'a pas de visage et de nom, elle est le fait de tous et n'appartient à personne, on peut l'accuser à l'infini et s'abriter derrière son signifiant-écran. Mais cela a un coût : à tous, elle fait porter en retour l'impuissance devant la détresse de l'autre venu appeler à l'aide. Elle met le soignant en position de porter la culpabilité qui devrait incomber à ceux qui, eux, savent très bien ce qu'ils organisent : la pénurie de moyens des services publics.
Parce qu'il y a bien un problème d'organisation, comme on nous le répète du plus haut de l'Etat jusque dans nos directoires et nos CME : il est volontaire, calculé par les décideurs politiques. Ce à quoi nous avons en réalité affaire, n'est pas un "problème d'organisation" mais l'organisation comme problème. Le néolibéralisme ne veut pas d'une organisation stable, qui limiterait ses principes managériaux essentiels : la flexibilité, l'interchangeabilité, la réactivité, la transformation rapide des tâches et des dispositifs. Autrement dit, la politique néolibérale crée la planification de réorganisations permanentes, que l'on voit autant dans le public que dans le privé. Ainsi cet alibi de l'organisation n'a pour but que de voiler impudiquement la question suivante : que vaut l'hôpital public pour la main qui le nourrit ?
Faire porter localement aux acteurs de terrain la responsabilité d'une mauvaise organisation, c'est un mensonge politique.
C'est un mensonge et beaucoup d'entre nous ne l'entendent même plus.
Pire, certains soignants du terrain s'en font le porte-parole. Quelle stupéfaction à lire cet article écrit par une infirmière "L’hôpital souffre d’un manque d’organisation davantage qu’un manque de moyens" : https://www.lefigaro.fr/.../l-hopital-souffre-d-un-manque...
Chaque argument de cet article vient s'opposer à son titre même.
1⃣ L'intérim médical et paramédical coûte cher, il faudrait pour limiter le recours à ces pratiques, revaloriser les rémunérations des soignants. ➡ il faut donc... des moyens !
2⃣ Second constat, je cite : "Dans de nombreux blocs opératoires, par exemple, les déprogrammations d’opérations chirurgicales sont fréquentes, pour des raisons difficilement acceptables: dossiers et examens manquants, patient non préparé pour l’opération, mauvaise communication et désorganisation générale." ➡ on parle ici, de façon tout à fait évidente, de dysfonctionnements qui sont la conséquence de la multiplication des tâches pour chacun, elle-même conséquence de la réduction des moyens humains... ➡ il faut... des moyens
3⃣ Je cite encore : "dans l’espoir de travailler dans de meilleures conditions, les personnels paramédicaux changent régulièrement de service" ➡ méconnaissance ou mauvaise foi, cet argument est totalement fallacieux. Les paramédicaux sont déplacés comme des pions et sacrifiés comme tels, ils ne choisissent pas de changer "régulièrement" de service, dans l'immense majorité des cas.
Cet article est un symptôme. "Le langage comme symptôme" sous-titrait d'ailleurs Stéphane Velut dans son essai "L'hôpital, une nouvelle industrie" ( Collection Tracts (n° 12), Gallimard Parution : 16-01-2020) où il décrypte finement la mutation de l'hôpital au service du malade vers l'hôpital au service du capital. Il nous y dit que "cette langue [la novlangue managériale] a infesté de grands pans de l'administration hospitalière". Cet article est symptomatique de la contamination jusque dans les rangs des soignants, d'une infestation de la pensée qui interdit de penser. En ce week-end de mobilisation du peuple contre la loi "Sécurité Globale" qui entend museler les citoyens et la presse, on a vu défiler plus de 200 000 personnes en France. Pourrait-on rêver d'un tel soulèvement soignant ?
"Je ne laisse pas tomber l'hôpital" a dit Macron le 6 octobre. La chute est vertigineuse, Monsieur le Président, on n'en finit plus de tomber.
Je ne compte plus mes fins de consultations qui s'achèvent avec "je vous revois dans 2 mois... je voudrais vous voir dans 10 jours mais c'est impossible". Encore un problème d'organisation, sans doute. Mais je ne dis pas cela, à mes patients. Je leur dis la vérité que l'on aime taire à "l'usager" du service public, je leur dis que l'on ne peut pas faire le travail correctement faute de moyens. Je refuse de prendre sur moi la responsabilité qui n'est pas la mienne, je refuse de porter la culpabilité qui ne me revient pas.


 

vendredi 11 septembre 2020

« A bout de souffle »

 

"A bout de souffle" mais pas à bout de crayon... Nagy dessine la crise sanitaire

Je vous présente un deuxième livret, fruit de mon travail d'illustrateur durant la crise sanitaire. Intitulé "A bout de souffle", riche d'une soixantaine de dessins, l'ouvrage, toujours "engagé", témoigne de la violence de l'épidémie Covid-19 et de sa rudesse sur le corps soignant. Accompagné d'une courte légende, chaque dessin restitue un événement, une actualité, une souffrance souvent scandaleuse. 

Ce livret "de mémoire" vous intéresse ? Vous souhaitez l'acquérir (9 euros) ? Rendez-vous sur la page Facebook de Nagy. Vous pourrez même recevoir l'ouvrage dédicacé par l'auteur !

https://www.facebook.com/nagy.dessinateur/

 

 

jeudi 3 septembre 2020

Ce n’est pas la rentrée pour tout le monde.

132 millions de filles dans le monde, âgées de 6 à 17 ans n'ont pas accès à l'éducation.
12 millions de filles sont mariées de force chaque année dans le monde.
Chaque année, 70 000 adolescentes meurent des suites de complications de la grossesse et de l’accouchement.

 

vendredi 21 août 2020

Agnès Buzyn sera nommée présidente de la prestigieuse Universcience à la rentrée

Agnès Buzyn sera nommée présidente de la prestigieuse Universcience à la rentrée avec un salaire de 165000 € euros + chauffeur, + voiture, + avantages.
 
 

lundi 3 août 2020

"On n'oubliera pas"

"On n'oubliera pas", c'est d'abord un projet artistique, une mosaïque de portraits de soignants - au sens large, de ceux qui "prennent soin" - qui expriment leur colère. Cette colère a pour objet les politiques de santé menées ces dernières années, qui se sont attelées à soigner les chiffres plutôt que les malades, ces politiques qui détruisent inexorablement notre bien commun : l'hôpital public.

Le collectif "On n'oubliera pas", ce sont cinq soignants qui se rencontrent autour d'une idée, qui naît d'un geste de colère du Dr Sabrina Ali Benali, adressé au Président de la République, au plus fort de la première vague de la pandémie de covid19. Cette pandémie va mettre en lumière au grand public ce que le soignant crie depuis longtemps à l'oreille sourde du politique : l'hôpital public manque de tout, de lits, de matériel, mais surtout de femmes et d'hommes pour vous soigner, pour nous soigner.

La mosaïque rassemble aujourd'hui plus de 900 portraits de soignants, de tous horizons, de toute la France, du public, du privé, du sanitaire et du médicosocial.

Elle est un support artistique de revendication et elle a aussi été imprimée en banderole, pour descendre dans les rues du Mans lors des mobilisations soignantes des 16 et 30 juin.

Le projet du collectif "On n'oubliera pas" est aussi un espace de parole et de témoignages partagés.

La mosaïque se construit jour après jour, avec vos colères de soignants mais aussi de nos luttes partagées, de nos espoirs qu'il faut cultiver. Le projet se poursuit et attend vos contributions, photographiques, graphiques ou écrites.

Si vous souhaitez participer à la mosaïque, merci d'envoyer une photo de vous REPONDANT A CES TROIS CRITERES :
1/ être masqué
2/ manifester sa colère de façon visible
3/ ne pas être plus de deux sur la photo

https://www.facebook.com/projetartistiqueonnoublierapas/

mardi 28 juillet 2020

164 paires de chaussures blanches devant le Congrès à Washington




Un syndicat infirmier américain a déposé mardi 164 paires de chaussures blanches devant le Congrès à Washington pour rendre hommage aux infirmières décédées du Covid-19 et appeler le Sénat à voter un gigantesque plan d'aide pour lutter contre la pandémie.

mercredi 22 juillet 2020

Il faut arrêter de jouer avec le covid-19




Le masque est un rempart qui n'est pas infranchissable, mais un rempart tout de même : il se porte d'abord pour protéger les autres, pour ne pas transmettre les gouttelettes de salive quand on parle, ou a fortiori quand on tousse ou quand on éternue, dans les endroits clos. Quant à la protection pour soi-même, elle n'est pas totale mais le risque est atténué : le masque chirurgical filtre plus de 90% des particules de 3 microns - c'est 70% pour les masques en tissu

mardi 7 juillet 2020

L’État n’applaudit plus le personnel soignant ?




On veut une prime universelle et une véritable réforme de l’hôpital, tendant à une revalorisation complète des salaires des soignants ; et non l’allocation de primes définies à la tête du soignant afin de se laver la conscience de nous avoir envoyé affronter le covid-19 dans le dénuement le plus total.

jeudi 2 juillet 2020

Crise du coronavirus. « la France était extrêmement bien préparée ».




L'ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a répondu aux députés à l'Assemblée nationale, devant la commission d'enquête sur la crise du coronavirus. "la France était extrêmement bien préparée".
Je rappel que les soignants français n'avait pas de masques pas de surblouses des gants pourris qui se déchiraient. La moitié de mes collègues de mon service ont été contaminés. Une infirmière et un gériatre ne sont toujours pas revenu et sont dans un état grave.

jeudi 11 juin 2020

12 juin : Journée mondiale contre le travail des enfants…




Au moment de la récolte, plus d’un million d’enfants travaillent dans les plantations de cacao de Côte d’Ivoire. Ils sont exposés aux pesticides, aux piqûres d’insectes et aux morsures des serpents, se blessent en utilisant des machettes et souffrent de maux de dos.

mardi 12 mai 2020

Des chroniques du grand confinement

La pandémie du Covid 19 a conduit moitié de l'humanité à être longuement confinée. En France, comme ailleurs, se sont côtoyés le meilleur et le pire.
Elle a donné lieu à une prise de conscience massive des carences institutionnelles. Viendra le temps de la colère et de la mobilisation pour bâtir une nouvelle société.
Ce livre collectif, rend compte de la manière dont les contributeurs ont vécu ce moment, faisant part de leurs réflexions et de leur vision de l’avenir. On y trouve des textes de C.Nabum et des dessins de Nagy. Ainsi que des comptes-rendus d’actions sociales rendues d’autant plus nécessaires que le confinement mettait d’abord en péril les plus défavorisés de nos concitoyens.

Le livre est disponible et vous pouvez le commander
à DAL 77
 4 allée du Préau
77 000 Vaux le Pénil
"DAL VLP77" <vlpdal7777@gmail.com>,


samedi 18 avril 2020

"Nous voulons des augmentations de salaire et des embauches"

 
Diviser pour régner.
Primes pour les soignants 1500 euros pour certains 500 euros pour d'autres ou rien.
"Nous voulons des augmentations de salaire et des embauches"


jeudi 9 avril 2020

Une aide-soignante âgée de 48 ans, qui travaillait à l’Ehpad Korian est décédée

Dans mon service toujours pas de protections juste un masque chirurgicale. Alors qu'il y a eu un décès et 5 suspicions de covid-19 on est pas testé ni les patients.
Une aide-soignante âgée de 48 ans, qui travaillait à l’Ehpad Korian La Filature, à Mulhouse, est décédée dans la nuit de lundi à mardi après avoir contracté le Covid-19.
ses collègues s’indignent du manque de moyens de protection dans leur établissement. « Elle n’avait pas de surblouse et n’avait qu’un masque chirurgical pour se protéger »,


vendredi 3 avril 2020

Mensonge d'État

Mensonge d'État
Pénurie cachée, consignes sanitaires fantaisistes, propositions d’importations négligées, stocks toujours insuffisants, entreprises privilégiées : basée sur de nombreux témoignages et documents confidentiels, une enquête de Mediapart révèle la gestion chaotique au sommet de l’État, entre janvier et aujourd’hui, sur la question cruciale des masques. Et les mensonges qui l’ont accompagnée. Les soignants, eux, sont contaminés par centaines.
Mediapart publie aujourd’hui les résultats d’une enquête de plusieurs semaines qui retrace les nombreux dysfonctionnements au sommet de l’État, depuis le mois de janvier jusqu’à ce jour. Un mensonge d’État qui a conduit la France à l’impensable : la pénurie de masques de protection pour ses soignants face au Covid-19 et pour sa population en général.
Basée sur de nombreux témoignages et documents confidentiels, auxquels nous avons pu avoir accès, notre enquête démontre que :
Fin janvier et début février, le ministère de la santé, conscient de la faiblesse des stocks d’État, n’a décidé de commander qu’une très faible quantité de masques, malgré des alertes internes. Le matériel a de surcroît mis plusieurs semaines à arriver.
Après ce premier fiasco, l’État a créé, début mars, une cellule interministérielle dédiée à l’achat de masques. Mais là encore, le bilan s’est avéré catastrophique : lors des trois premières semaines de mars, la cellule n’a pu obtenir que 40 millions de masques, soit l’équivalent d’une semaine de consommation au rythme contraint actuel. La cellule a notamment raté plusieurs possibilités de livraisons rapides.
Le gouvernement a caché cette pénurie pendant près de deux mois et, en fonction des stocks, a adapté ses consignes sanitaires sur le port du masque. Fin février, le directeur général de la santé préconisait un masque pour toute personne en contact avec un porteur du Covid. Un mois plus tard, la porte-parole de l’exécutif déclarait que c’était inutile…
Des entreprises dans des secteurs « non essentiels » de l’économie ont continué à consommer des masques, pour des raisons économiques. Exemple : l’avionneur Airbus, qui semble avoir bénéficié d’un traitement de faveur. Dans le même temps, des personnels soignants continuent à travailler sans ces masques protecteurs, faute de stocks suffisants.
Le gouvernement tente désormais de renflouer les stocks, avec une stratégie à 180° : il faut préparer la sortie de confinement, « où on sait qu’il faudra massivement équiper » la population, ainsi que l’a admis la secrétaire d’État à l’économie, Agnès Pannier-Runacher, dans une réunion dont Mediapart a obtenu l’enregistrement


mardi 18 février 2020

La liberté d'expression est en danger

Soigne et tais-toi !
Le nouveau ministre de la santé Olivier Véran s'est attiré des critiques en louant la réactivité de la Chine face à l'épidémie de coronavirus, et en se demandant si les mesures prises par Pékin seraient possibles «dans un pays où les réseaux sociaux seraient ouverts».


lundi 10 février 2020

Pour Tf1 les infirmières sont des putes ou des toxicos.


Mes collègues infirmières vont apprécier.
C'est la nouvelle série de Tf1 sur les infirmières Frédérique Bel et une toxicos et Florence Coste une prostituée. Je ne parle même pas des incohérences médicales qui virent parfois au surréaliste. "Les lunettes à O2 mal mise, la sonde d'intubation sur le menton.


vendredi 7 février 2020

mardi 4 février 2020

TF1 raciste ?


"H24" : une nouvelle série "infirmière" débarque sur TF1.
Je ne retrouve pas les infirmière avec qui je travaille TF1 serait-elle un peu raciste ?

lundi 27 janvier 2020

Agent des services hospitaliers : bien plus que le ménage

La semaine dernière je suis tombé sur un feuilleton de tf1 qui montrait une jeune fille qui lavais les couloirs d'un hôpital. D'après tf1 c'est un boulot de merde en et plus dans un hôpital. Je suis pas d'accord avec tf1 L'ASH (agent des services hospitaliers) est l'agent d'entretien qui assure l'hygiène dans les locaux de l'hôpital. Il nettoie les chambres, les salles de bloc, participe à la distribution du linge et des repas et répond bien souvent aux attentes des patients pour les rhabiller, remonter un oreiller ou tout simplement pour discuter. À l'hôpital, l'ASH travaille de pair avec le personnel hospitalier. Et la relation va bien au-delà du ménage.

vendredi 10 janvier 2020

infirmière morte d'épuisement

Une infirmière d'un service proche du miens vient de mourir d'épuisement. Elle enchaînait 2 jours en 12 heures d'heures sup. Sa petite fille l'a retrouvé inanimé dans sont lit.

mardi 7 janvier 2020

7 janvier 2015 : attentat Charlie Hebdo :


Le 7 janvier 2015 Cabu, Elsa Cayat, Charb, Honoré, Bernard Maris, Mustapha Ourrad, Michel Renaud, Tignous, Georges Wolinski, le garde du corps Franck Brinsolaro et l'agent de maintenance Frédéric Boisseau avaient été tués. Le policier Ahmed Merabet avait lui été tué près du siège du journal, quelques minutes après.